Vous trouverez ci-dessous le communiqué de l’intersyndicale regroupant l’UPCBD (Union des Professionnels du CBD), le SPC (Syndicat Professionnel du Chanvre) et l’AFPC (Association Française des Producteurs de Cannabinoïdes) :

Le présent communiqué est fourni à titre informatif et uniquement à l’intention des consommateurs de produits dits “CBD” respectant la législation en vigueur, notamment le taux de 0.3% de THC autorisée, et par conséquent ne constituant pas des produits stupéfiants. L’UPCBD, le SPC et l’AFPC ne cautionnent en aucun cas, la consommation de stupéfiants ni la conduite sous l’emprise de celle-ci.

Cette communication a pour unique but la sécurisation de la filière du chanvre légal et l’application d’une réglementation cohérente avec la légalité de ces produits.

Les terpènes sont des composés organiques volatils que l’on trouve dans la plante de cannabis, ainsi que dans de nombreuses autres plantes. Ils sont responsables des arômes distinctifs et des odeurs caractéristiques des différentes variétés de cannabis. Les terpènes sont produits par les trichomes glandulaires (photo ci-dessous) présents sur les fleurs et les feuilles de la plante.

Il existe de nombreuses familles de terpènes que l’on trouve dans le cannabis. Voici quelques-unes des familles de terpènes les plus courantes et leurs caractéristiques aromatiques et potentielles propriétés thérapeutiques :

  1. Myrcène : C’est l’un des terpènes les plus abondants dans le cannabis. Il a une odeur de muscade ou de clou de girofle. Le myrcène est connu pour ses propriétés relaxantes et analgésiques. On pense qu’il favorise également la pénétration des autres composés actifs du cannabis à travers la barrière hémato-encéphalique.
  2. Limonène : Ce terpène a un arôme d’agrumes, rappelant le citron ou l’orange. Il est souvent associé à des effets énergisants et stimulants. Le limonène est également étudié pour ses propriétés anti-inflammatoires et anti-anxiété.
  3. Pinène : Comme son nom l’indique, le pinène a une odeur de pin. Il existe deux isomères de pinène, l’α-pinène et le β-pinène. Ces terpènes sont connus pour leurs propriétés anti-inflammatoires et bronchodilatatrices, ainsi que pour leur potentiel effet de soulagement du stress.
  4. Linalol : Le linalol a un arôme floral et doux, rappelant la lavande. Il est souvent associé à des effets relaxants et calmants. Le linalol est étudié pour ses propriétés anxiolytiques, anti-inflammatoires et analgésiques.
  5. Caryophyllène : Ce terpène a un arôme épicé, rappelant le poivre noir. Il est unique car il se lie directement aux récepteurs cannabinoïdes du système endocannabinoïde, ce qui lui confère des propriétés anti-inflammatoires et analgésiques potentielles.

Ces familles de terpènes ne sont que quelques exemples parmi de nombreux autres terpènes présents dans le cannabis. Chaque variété de cannabis a un profil de terpènes unique, ce qui contribue à ses caractéristiques aromatiques et à ses effets spécifiques. L’interaction complexe des terpènes avec les autres composés actifs du cannabis, tels que les cannabinoïdes, est ce qui crée l’expérience globale de consommation et les effets thérapeutiques potentiels de chaque variété.

Le CBN est l’un des composants que l’on trouve dans les fleurs de cannabis. Il représente le cannabinol, l’un des nombreux cannabinoïdes non psychotropes présents dans le cannabis. C’est un produit beaucoup moins populaire que ses “cousins” mieux connus comme le THC et le CBD, et plus compliqué à extraire.

Plus les plantes de chanvre sont stockées longtemps après la récolte, plus la concentration de CBN est élevée. Pour cette raison, les fleurs de cannabis qui ont été stockées pendant une longue période ont des concentrations de CBN plus élevées que les fleurs fraîches. Par conséquent, le CBD se trouve en très petites quantités à mesure que les plants de cannabis poussent.

Cependant, à mesure que la plante vieillit, la quantité de CBN augmente. Le CBN fait partie du THC et se développe lorsque le THC est chauffé et exposé à l’oxygène. C’est le produit final de la décomposition du THC. Le CBN a la capacité de moduler les effets psychotropes du THC. Mais surtout, son pouvoir thérapeutique a suscité un grand intérêt dans la communauté scientifique internationale en raison de ses propriétés médicinales, dont on a découvert qu’elles pouvaient être un grand sédatif naturel grâce à ses effets.

Le CBN est une molécule très efficace qui peut aider à améliorer la vie de nombreuses personnes.

Vous trouverez ci-dessous une liste des propriétés du CBN.

Il a un effet analgésique et est très efficace pour soulager certains types de douleurs. Stimule l’appétit. Cela peut aider les personnes subissant une chimiothérapie ou souffrant d’anorexie.

Il est idéal pour les personnes atteintes de glaucome car il abaisse la pression intraoculaire. Il améliore la peau lorsqu’il est appliqué localement dans des cas tels que le SARM et le psoriasis.

Il a des propriétés sédatives et est très efficace dans le traitement des nerfs, de l’anxiété et du stress.

Aide à régénérer le tissu osseux en stimulant la formation de cellules souches dans la moelle osseuse.

Il a des propriétés anti-inflammatoires et est très utile pour les brûlures lorsqu’il est combiné avec du CBD.

Anti-insomnie : Il est toujours considéré comme un puissant somnifère. 

Le CBD a été extrait pour la première fois de la plante de chanvre vers 1940. C’est un groupe de chercheurs de l’Université de l’Illinois qui a réussi à séparer les molécules. À l’époque, ils ont qualifié le composé de toxique et ont rejeté l’idée qu’il pourrait avoir des propriétés bénéfiques pour l’homme.

Les études sur la composition des cannabinoïdes n’ont été menées que dans les années 1960. Le chercheur israélien Raphaël Mechoulam a notamment démontré ses bienfaits dans certaines conditions médicales. Ses recherches ont permis d’envisager l’utilisation des molécules du cannabis (CBD, THC) en pharmacologie.

Au fil des années, de nombreuses études cliniques ont été menées mettant en évidence les effets du CBD sur la santé. Les premières études ont montré des effets bénéfiques sur l’anxiété. Plus tard, dans les années 1970, on a découvert qu’il était efficace contre les nausées et la douleur.

Enfin, à la fin des années 1990, des chercheurs ont découvert qu’il réduisait la dégénérescence neuronale, utile dans l’étude de la maladie d’Alzheimer. Le début du cannabis thérapeutique
Certains États américains (Alaska, Oregon, Washington) ont décidé de légaliser le cannabis (CBD et THC) à des fins thérapeutiques. Cela a permis de trouver sur le marché des médicaments comme le Sativex qui contiennent du THC et du CBD à doses égales.

En effet, l’association de ces deux molécules permet de multiplier par 10 les bénéfices de ces molécules et de rendre les patients moins dépendants. Le médicament est spécifiquement indiqué pour le traitement des douleurs neuropathiques.

En France, le Sativex est autorisé sur le marché depuis 2015, mais n’a pas encore été commercialisé en raison de problèmes de prix. Cependant, cela prouve à quel point la réglementation du cannabis (CBD et THC) a évolué ces dernières années.

Par définition, le CBD est connu pour ses propriétés anxiolytiques et antidépressives. Il agit sur des récepteurs spécifiques associés à la douleur et à la peur. Il bénéficie également d’une image positive, car il est perçu comme un produit naturel, par opposition aux molécules chimiques généralement discutables.

Le cannabidiol CBD aurait des propriétés thérapeutiques. Particulièrement recommandé pour le stress, les troubles du sommeil et les douleurs articulaires. Les recherches sur ce sujet sont encore rares. Cependant, la communauté scientifique a déjà reconnu que différents cannabinoïdes, à savoir le cannabis en lumière, affectent le corps, et il n’est pas nécessaire de s’attarder sur ce dernier. Grâce à notre système endocannabinoïde, nous produisons aussi naturellement des substances très proches des molécules actives du cannabis, son rôle dans la gestion n’est plus à démontrer, d’ici peu nous verrons peut-être les résultats d’études de longue haleine nécessaires pour quantifier précisément les effets induits par le cannabis. CBD et doses adaptées à un usage thérapeutique.

Effets du cannabidiol sur les consommateurs :
Diverses études ont été menées sur cette molécule depuis les années 1960. Ils ont prouvé l’efficacité du CBD pour de nombreuses conditions médicales.

Concrètement, il réduit :

L’anxiété
Troubles du sommeil
Nausées et vomissements, en particulier avec la chimiothérapie
Crises d’angoisse
Prise de poids et appétit
Inflammations
Crises d’épilepsie
Apparition de maladies cardiovasculaires
Maladies de la peau (acné, psoriasis)
Diabète
Convulsions chez les patients atteints de schizophrénie
Douleurs et contractures de l’arthrose
Dépendance à des substances telles que l’alcool ou le tabac

De plus, on sait aujourd’hui que le CBD joue un rôle majeur dans le soulagement des douleurs dites neuropathiques (en opposition aux douleurs nociceptives). Ces douleurs sont difficiles à calmer par les médicaments tels que le paracétamol ou la morphine.

Le CBD est donc une molécule utile pour les patients atteints de sclérose en plaques ou encore de fibromyalgieL’utilisation du CBD chez ce type de patients permettrait d’améliorer sensiblement leur qualité de vie. C’est pourquoi cette molécule entre dans la composition du Sativex.

Les effets du cannabidiol iraient même plus loin puisqu’une étude a prouvé que les cannabinoïdes auraient une action sur la réduction des cellules cancéreuses, lorsque CBD et THC sont associés.

Le cannabis étant très contrôlé en France et dans le monde, les recherches sur les bienfaits des molécules du cannabis (CBD, THC, CBN, CBG…) avancent doucement. De plus, la connotation négative du cannabis engendre beaucoup de méfiance vis-à-vis des vertus thérapeutiques de ses molécules.


Qu’est-ce que le CBG (cannabigérol) ?

Moins connu ou étudié que le CBD et le THC, le CBG ou le cannabigérol s’imposent de plus en plus, les recherches sur ses effets se multiplient et les résultats semblent plus que prometteurs, découvrons ensemble les propriétés moins connues des cannabinoïdes.


D’où vient le CBG ?

Quand on parle de cannabinoïdes, on pense spécifiquement au CBD (cannabidiol) et à ses nombreux bienfaits. Ensuite, le THC (tétrahydrocannabinol) est responsable des effets psychotropes nocifs du cannabis, illégal dans certains pays, mais le CBG (cannabigérol) ou CBGA, toujours sous sa forme acide. Mais c’est aussi une molécule présente dans le chanvre. En fait, c’est aussi un précurseur d’autres cannabinoïdes ! En effet, au fur et à mesure que la plante pousse, des enzymes convertissent le CBG en d’autres molécules telles que le CBD et le THC, qui ne sont présentes qu’en petites quantités dans les plantes de chanvre récoltées. Cela explique pourquoi… mais cela suggère également qu’il pourrait être plus prometteur qu’il n’y paraît…


Quel est l’impact sur le CBG ?

Contrairement aux autres cannabinoïdes, la recherche sur le CBG en est encore à ses balbutiements, mais elle est en plein essor ! Les premiers résultats sont très encourageants. Par exemple, le CBG inhibe l’absorption du GABA, un neurotransmetteur présent dans le cerveau. Cela conduit à la relaxation musculaire et, surtout, à la réduction de l’anxiété, et a de nombreuses utilisations thérapeutiques possibles. Il aide également à lutter contre le stress oxydatif dans les cellules et aide ainsi le corps à vieillir. Une sorte de super aliment. Vous pouvez donc facilement supposer que CBG n’a pas fini de parler de lui.

L’aquaponie est un système de production alimentaire qui associe l’aquaculture (élevage de poissons) et l’hydroponie (culture de plantes dans l’eau). Les déchets produits par les poissons sont utilisés comme nutriments pour les plantes, qui purifient ensuite l’eau avant qu’elle ne retourne aux bassins des poissons. Ce système permet une utilisation efficace de l’eau et des nutri

ments, ainsi qu’une production alimentaire durable.

L‘aquaponie est une technique agricole très anciennes. Cette technique est utilisée depuis des milliers d’années en Asie (riziculture) et en Amérique Latine par les Aztèques (chinampas).

En Europe, l’aquaponie est en retard sur l’Australie, les États-Unis, le Canada et le Japon (environ 20-25 ans).

La culture hydroponique et l’aquaculture visent toutes deux à créer un écosystème entre les poissons et les plantes. Les poissons produisent des déjections, qui est converti en nitrates par des bactéries. Les plantes absorbent les nitrates et filtrent l’eau pour les poissons, l’eau est purifiée et renvoyée dans le réservoir, et les poissons nourrissent les plantes indirectement via leurs excréments. 

L’aquaponie présente de nombreux avantages. Il est impossible d’énumérer tous les avantages de l’aquaponie dans leur intégralité, mais j’ai essayé d’énumérer les points les plus importants.

Premièrement, des recherches récentes sur l’aquaponie montrent que les légumes poussent deux à trois fois plus vite que dans les jardins conventionnels.

Les plantes et poissons produits en aquaponie ont d’excellentes qualités nutritionnelles. Cette joie de retrouver les saveurs et les vertus des aliments n’a plus besoin d’être expliquée. Leurs propriétés nutritionnelles sont les mêmes qu’en agriculture biologique en terre contrairement à l’hydroponie qui produit des aliments fades et sans goût.

Les plantes poussent plus vite que le sol car les racines des plantes sont en contact permanent avec l’oxygène et les nutriments. De plus, la densité de peuplement admissible est plus élevée qu’en culture conventionnelle car les racines, qui disposent de tout ce dont elles ont besoin, ne se développent pas aussi fortement que le sol et ne se font pas concurrence. Les légumes peuvent être facilement plantés côte à côte à quelques centimètres de distance. 

De plus, l’aquaponie permet d’économiser 90 à 95 % de l’eau nécessaire à l’aquaculture traditionnelle. Il convient également de souligner que les cultures sont à hauteur d’homme et qu’aucun effort n’est requis pour atteindre les cultures ou le jardin.