Qu’est-ce que le CBG (cannabigérol) ?

Moins connu ou étudié que le CBD et le THC, le CBG ou le cannabigérol s’imposent de plus en plus, les recherches sur ses effets se multiplient et les résultats semblent plus que prometteurs, découvrons ensemble les propriétés moins connues des cannabinoïdes.


D’où vient le CBG ?

Quand on parle de cannabinoïdes, on pense spécifiquement au CBD (cannabidiol) et à ses nombreux bienfaits. Ensuite, le THC (tétrahydrocannabinol) est responsable des effets psychotropes nocifs du cannabis, illégal dans certains pays, mais le CBG (cannabigérol) ou CBGA, toujours sous sa forme acide. Mais c’est aussi une molécule présente dans le chanvre. En fait, c’est aussi un précurseur d’autres cannabinoïdes ! En effet, au fur et à mesure que la plante pousse, des enzymes convertissent le CBG en d’autres molécules telles que le CBD et le THC, qui ne sont présentes qu’en petites quantités dans les plantes de chanvre récoltées. Cela explique pourquoi… mais cela suggère également qu’il pourrait être plus prometteur qu’il n’y paraît…


Quel est l’impact sur le CBG ?

Contrairement aux autres cannabinoïdes, la recherche sur le CBG en est encore à ses balbutiements, mais elle est en plein essor ! Les premiers résultats sont très encourageants. Par exemple, le CBG inhibe l’absorption du GABA, un neurotransmetteur présent dans le cerveau. Cela conduit à la relaxation musculaire et, surtout, à la réduction de l’anxiété, et a de nombreuses utilisations thérapeutiques possibles. Il aide également à lutter contre le stress oxydatif dans les cellules et aide ainsi le corps à vieillir. Une sorte de super aliment. Vous pouvez donc facilement supposer que CBG n’a pas fini de parler de lui.

L’aquaponie est un système de production alimentaire qui associe l’aquaculture (élevage de poissons) et l’hydroponie (culture de plantes dans l’eau). Les déchets produits par les poissons sont utilisés comme nutriments pour les plantes, qui purifient ensuite l’eau avant qu’elle ne retourne aux bassins des poissons. Ce système permet une utilisation efficace de l’eau et des nutri

ments, ainsi qu’une production alimentaire durable.

L‘aquaponie est une technique agricole très anciennes. Cette technique est utilisée depuis des milliers d’années en Asie (riziculture) et en Amérique Latine par les Aztèques (chinampas).

En Europe, l’aquaponie est en retard sur l’Australie, les États-Unis, le Canada et le Japon (environ 20-25 ans).

La culture hydroponique et l’aquaculture visent toutes deux à créer un écosystème entre les poissons et les plantes. Les poissons produisent des déjections, qui est converti en nitrates par des bactéries. Les plantes absorbent les nitrates et filtrent l’eau pour les poissons, l’eau est purifiée et renvoyée dans le réservoir, et les poissons nourrissent les plantes indirectement via leurs excréments. 

L’aquaponie présente de nombreux avantages. Il est impossible d’énumérer tous les avantages de l’aquaponie dans leur intégralité, mais j’ai essayé d’énumérer les points les plus importants.

Premièrement, des recherches récentes sur l’aquaponie montrent que les légumes poussent deux à trois fois plus vite que dans les jardins conventionnels.

Les plantes et poissons produits en aquaponie ont d’excellentes qualités nutritionnelles. Cette joie de retrouver les saveurs et les vertus des aliments n’a plus besoin d’être expliquée. Leurs propriétés nutritionnelles sont les mêmes qu’en agriculture biologique en terre contrairement à l’hydroponie qui produit des aliments fades et sans goût.

Les plantes poussent plus vite que le sol car les racines des plantes sont en contact permanent avec l’oxygène et les nutriments. De plus, la densité de peuplement admissible est plus élevée qu’en culture conventionnelle car les racines, qui disposent de tout ce dont elles ont besoin, ne se développent pas aussi fortement que le sol et ne se font pas concurrence. Les légumes peuvent être facilement plantés côte à côte à quelques centimètres de distance. 

De plus, l’aquaponie permet d’économiser 90 à 95 % de l’eau nécessaire à l’aquaculture traditionnelle. Il convient également de souligner que les cultures sont à hauteur d’homme et qu’aucun effort n’est requis pour atteindre les cultures ou le jardin.