Le CBD a été extrait pour la première fois de la plante de chanvre vers 1940. C’est un groupe de chercheurs de l’Université de l’Illinois qui a réussi à séparer les molécules. À l’époque, ils ont qualifié le composé de toxique et ont rejeté l’idée qu’il pourrait avoir des propriétés bénéfiques pour l’homme.

Les études sur la composition des cannabinoïdes n’ont été menées que dans les années 1960. Le chercheur israélien Raphaël Mechoulam a notamment démontré ses bienfaits dans certaines conditions médicales. Ses recherches ont permis d’envisager l’utilisation des molécules du cannabis (CBD, THC) en pharmacologie.

Au fil des années, de nombreuses études cliniques ont été menées mettant en évidence les effets du CBD sur la santé. Les premières études ont montré des effets bénéfiques sur l’anxiété. Plus tard, dans les années 1970, on a découvert qu’il était efficace contre les nausées et la douleur.

Enfin, à la fin des années 1990, des chercheurs ont découvert qu’il réduisait la dégénérescence neuronale, utile dans l’étude de la maladie d’Alzheimer. Le début du cannabis thérapeutique
Certains États américains (Alaska, Oregon, Washington) ont décidé de légaliser le cannabis (CBD et THC) à des fins thérapeutiques. Cela a permis de trouver sur le marché des médicaments comme le Sativex qui contiennent du THC et du CBD à doses égales.

En effet, l’association de ces deux molécules permet de multiplier par 10 les bénéfices de ces molécules et de rendre les patients moins dépendants. Le médicament est spécifiquement indiqué pour le traitement des douleurs neuropathiques.

En France, le Sativex est autorisé sur le marché depuis 2015, mais n’a pas encore été commercialisé en raison de problèmes de prix. Cependant, cela prouve à quel point la réglementation du cannabis (CBD et THC) a évolué ces dernières années.

Par définition, le CBD est connu pour ses propriétés anxiolytiques et antidépressives. Il agit sur des récepteurs spécifiques associés à la douleur et à la peur. Il bénéficie également d’une image positive, car il est perçu comme un produit naturel, par opposition aux molécules chimiques généralement discutables.

Le cannabidiol CBD aurait des propriétés thérapeutiques. Particulièrement recommandé pour le stress, les troubles du sommeil et les douleurs articulaires. Les recherches sur ce sujet sont encore rares. Cependant, la communauté scientifique a déjà reconnu que différents cannabinoïdes, à savoir le cannabis en lumière, affectent le corps, et il n’est pas nécessaire de s’attarder sur ce dernier. Grâce à notre système endocannabinoïde, nous produisons aussi naturellement des substances très proches des molécules actives du cannabis, son rôle dans la gestion n’est plus à démontrer, d’ici peu nous verrons peut-être les résultats d’études de longue haleine nécessaires pour quantifier précisément les effets induits par le cannabis. CBD et doses adaptées à un usage thérapeutique.

Effets du cannabidiol sur les consommateurs :
Diverses études ont été menées sur cette molécule depuis les années 1960. Ils ont prouvé l’efficacité du CBD pour de nombreuses conditions médicales.

Concrètement, il réduit :

L’anxiété
Troubles du sommeil
Nausées et vomissements, en particulier avec la chimiothérapie
Crises d’angoisse
Prise de poids et appétit
Inflammations
Crises d’épilepsie
Apparition de maladies cardiovasculaires
Maladies de la peau (acné, psoriasis)
Diabète
Convulsions chez les patients atteints de schizophrénie
Douleurs et contractures de l’arthrose
Dépendance à des substances telles que l’alcool ou le tabac

De plus, on sait aujourd’hui que le CBD joue un rôle majeur dans le soulagement des douleurs dites neuropathiques (en opposition aux douleurs nociceptives). Ces douleurs sont difficiles à calmer par les médicaments tels que le paracétamol ou la morphine.

Le CBD est donc une molécule utile pour les patients atteints de sclérose en plaques ou encore de fibromyalgieL’utilisation du CBD chez ce type de patients permettrait d’améliorer sensiblement leur qualité de vie. C’est pourquoi cette molécule entre dans la composition du Sativex.

Les effets du cannabidiol iraient même plus loin puisqu’une étude a prouvé que les cannabinoïdes auraient une action sur la réduction des cellules cancéreuses, lorsque CBD et THC sont associés.

Le cannabis étant très contrôlé en France et dans le monde, les recherches sur les bienfaits des molécules du cannabis (CBD, THC, CBN, CBG…) avancent doucement. De plus, la connotation négative du cannabis engendre beaucoup de méfiance vis-à-vis des vertus thérapeutiques de ses molécules.


Qu’est-ce que le CBG (cannabigérol) ?

Moins connu ou étudié que le CBD et le THC, le CBG ou le cannabigérol s’imposent de plus en plus, les recherches sur ses effets se multiplient et les résultats semblent plus que prometteurs, découvrons ensemble les propriétés moins connues des cannabinoïdes.


D’où vient le CBG ?

Quand on parle de cannabinoïdes, on pense spécifiquement au CBD (cannabidiol) et à ses nombreux bienfaits. Ensuite, le THC (tétrahydrocannabinol) est responsable des effets psychotropes nocifs du cannabis, illégal dans certains pays, mais le CBG (cannabigérol) ou CBGA, toujours sous sa forme acide. Mais c’est aussi une molécule présente dans le chanvre. En fait, c’est aussi un précurseur d’autres cannabinoïdes ! En effet, au fur et à mesure que la plante pousse, des enzymes convertissent le CBG en d’autres molécules telles que le CBD et le THC, qui ne sont présentes qu’en petites quantités dans les plantes de chanvre récoltées. Cela explique pourquoi… mais cela suggère également qu’il pourrait être plus prometteur qu’il n’y paraît…


Quel est l’impact sur le CBG ?

Contrairement aux autres cannabinoïdes, la recherche sur le CBG en est encore à ses balbutiements, mais elle est en plein essor ! Les premiers résultats sont très encourageants. Par exemple, le CBG inhibe l’absorption du GABA, un neurotransmetteur présent dans le cerveau. Cela conduit à la relaxation musculaire et, surtout, à la réduction de l’anxiété, et a de nombreuses utilisations thérapeutiques possibles. Il aide également à lutter contre le stress oxydatif dans les cellules et aide ainsi le corps à vieillir. Une sorte de super aliment. Vous pouvez donc facilement supposer que CBG n’a pas fini de parler de lui.

L’aquaponie est un système de production alimentaire qui associe l’aquaculture (élevage de poissons) et l’hydroponie (culture de plantes dans l’eau). Les déchets produits par les poissons sont utilisés comme nutriments pour les plantes, qui purifient ensuite l’eau avant qu’elle ne retourne aux bassins des poissons. Ce système permet une utilisation efficace de l’eau et des nutri

ments, ainsi qu’une production alimentaire durable.

L‘aquaponie est une technique agricole très anciennes. Cette technique est utilisée depuis des milliers d’années en Asie (riziculture) et en Amérique Latine par les Aztèques (chinampas).

En Europe, l’aquaponie est en retard sur l’Australie, les États-Unis, le Canada et le Japon (environ 20-25 ans).

La culture hydroponique et l’aquaculture visent toutes deux à créer un écosystème entre les poissons et les plantes. Les poissons produisent des déjections, qui est converti en nitrates par des bactéries. Les plantes absorbent les nitrates et filtrent l’eau pour les poissons, l’eau est purifiée et renvoyée dans le réservoir, et les poissons nourrissent les plantes indirectement via leurs excréments. 

L’aquaponie présente de nombreux avantages. Il est impossible d’énumérer tous les avantages de l’aquaponie dans leur intégralité, mais j’ai essayé d’énumérer les points les plus importants.

Premièrement, des recherches récentes sur l’aquaponie montrent que les légumes poussent deux à trois fois plus vite que dans les jardins conventionnels.

Les plantes et poissons produits en aquaponie ont d’excellentes qualités nutritionnelles. Cette joie de retrouver les saveurs et les vertus des aliments n’a plus besoin d’être expliquée. Leurs propriétés nutritionnelles sont les mêmes qu’en agriculture biologique en terre contrairement à l’hydroponie qui produit des aliments fades et sans goût.

Les plantes poussent plus vite que le sol car les racines des plantes sont en contact permanent avec l’oxygène et les nutriments. De plus, la densité de peuplement admissible est plus élevée qu’en culture conventionnelle car les racines, qui disposent de tout ce dont elles ont besoin, ne se développent pas aussi fortement que le sol et ne se font pas concurrence. Les légumes peuvent être facilement plantés côte à côte à quelques centimètres de distance. 

De plus, l’aquaponie permet d’économiser 90 à 95 % de l’eau nécessaire à l’aquaculture traditionnelle. Il convient également de souligner que les cultures sont à hauteur d’homme et qu’aucun effort n’est requis pour atteindre les cultures ou le jardin.